

PROFESSION : CARTOGRAPHE
Ecriture/Mise en scène: Maryvponne Venard
Collaboration/administrattion : Antonio Iglesias Diestre
Distribution : Stéphane Alzaris – Magicien – Stéphane Descaves – Hélène Guinot – Comédiennes
Technicien : Claude Bazot
C’est l’histoire d’une nation riche, puissante et glorieuse, se transformant à un rythme effréné, prise par des remous d’activités débordantes, à tel point, qu’il deviendra nécessaire de prévoir, de planifier, « ceci devenait impératif » nous dit le guide, tout en nous faisant pénétrer à l’intérieur d’une exposition;
On poursuit la visite, et lui son histoire : « Alors, il fallut constituer, un corps d’élite : celui des Cartographes, chargé de tout répertorier, ficher, mémoriser, sans exception.
Mais bientôt, ces élites s’apercevront que d’étranges évènements, phénomènes les empêchent de relever correctement ce qu’ils croient être des données. Ils s’apercevront que tout disparaît, tout ce qui est de l’ordre du naturel et du produit…
A partir de cet instant, ils décideront de tout noter, de tout transcrire, jusqu’au jour où ils s’apercevront que des morceaux de territoires de la nation disparaissent aussi. Afin que nul ne s’aperçoive de la défaillance, « des manques du réel », l’état leur commande de re-travailler, de retoucher les cartes… de mentir à la population.
…jusqu’au jour où commencent à disparaître, meubles, immeubles, individus, en fait, tout ce qui n’a pas été justifié, par l’Amour, le Désir ou la Nécesité.
Jusqu’au jour où disparaît le premier cartographe, laissant pour toute trace, cette énigmatique signature : « est-ce que vous voyez vraiment ce que je suis ?… »
Parallèlement commence alors un processus de dématérialisation touchant les êtres vivants…
Très vite, la population se trouve désoeuvrée, désemparée…On décide alors de greffer à leur pupille des écrans de façon à ce qu’elle ne sache pas où se trouve le réel et s’il existe encore…
C’est alors, qu’une poignée de résistants, vole un miroir pour se réinventer… cherchant par là à conjurer la fatalité des phénomènes. Après cette première partie en forme de visite guidée à travers une exposition elle même disparue sous nos yeux, le guide, nous entraîne maintenant vers la deuxième partie de l’histoire, pour nous, ultime et étrange chorégraphie de la répétition… jusqu’au moment où, happé, on se retrouve dans un corridor étroit qui nous ramène vers me me, là…
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