Parc des Ballons des Vosges

A voir : Presse

INTRODUCTION

  • Un développement culturel, me semble-t-il, peut et doit être sous-tendu par :
  • Une [ré]-appropriation maximale des sites, lieux de vie,
  • une re-lecture de ces sites, pour une connaissance plus approfondie (des richesses, architecturales, naturelles, économiques et humaines !)
  • une valorisation – plus-value due au sens reconstruit collectivement ou /et/ individuellement – des « acteurs » rencontrés, en les mettant en situation de produire autrement, sur un autre mode, en articulant des différences pour que l’ « acte culturel » devienne plus fort, plus tangible, imprègne, fertilise, le site tout entier (la difficulté résultant de la tension entre la re-production de codes sécurisants et une réelle holographique, figure aléatoire, éphémère, même si séduisante, par trop sans référent immédiat, sans code d’accès, dans une pure gratuité)
  • Voici la liste, par site, des partenaires qui entendent et acceptent, en s’y reconnaissant, cette éthique ( en outre, je ne soulignerai jamais assez l’aide précieuse des maires ou personnalités politiques dont l’implication m’impressionne…).

ANJOUTEY

Ou – « les chemins découverts »…

… les chemins qui nous relient à l’histoire, à l’architecture, à la mémoire

… les chemins tracés jusqu’à des lieux « métaphoriques »

… les chemins qui nous détournent et ce faisant nous font comprendre un autre point de vue sur un paysage, un village, une communauté.

Les branchements entre les « acteurs », les lieux et la fonction du parcours sont en cours, ou sur le point de se faire :

° M. Bourreau (Théâtre du Pilier), Chantal Vernot Desroches (à St Germain), un groupe d’une quinzaine d’adolescents prennent en charge le circuit (repéré bien sur avec le maire).

° la turbine mise en relation avec vidéo, documents, reproduction miniature, de M. Lieblin (site de Lepuy Gy)

° exposition du « tissage sur genêt », reconfigurée dans la grange (prendre appui sur le club 3é âge, par l’intermédiaire de Nicole)

° immeuble réhabilité qui « sonne » et « chante » différemment  (école de musique de Jean Noel Parieti)

° la maison « de poupées » (maison toute de tissu – et les enfants qui y pénètrent se transforment aussi en tissus) ; avec le Centre de Loisirs, et le théâtre de marionnettes (Yvette Salvere à rencontrer)

° musique contemporaine (« l’écho des rafales », « légumes variés » dans les salles de la mairie – là où la pensée est réellement très progressiste – (transformation des salles de la mairie : entre le dehors qui semble si sage et le « dedans » si nouveau, si volontaire dans une démarche de précurseur, d’initiateur du maire et de son conseil)

° Une (ou 2) chorale fondues dans les arbres comme si c’était la nature entière qui nous enchantait

° des répétitions publiques, régulières de l’Atelier à Giromagny (extrait de spectacle chez des « habitants » volontaires ?)

° inscription des « jeunes » (plus l’instituteur) dans un chantier de ré-aménagement et de fabrications d’écriteaux,  fiches signalétiques, panneaux indicateurs de sens du parcours

° les peintres amateurs (bannières mobiles à installer en large vue, les reproductions picturales de « paysages » inscrites, incognito, dans le « vrai paysage »

° le mois de juin sera ponctué par les bannières, plus harmonie, qui de proche en proche se rapprocheront d’Anjoutey – cœur de la cible- fête-

  • le point avait été fait avant mon départ avec Catherine Bohème qui connaît mes demandes de séances de travail…, les programmes avec efficacité et justesse

LE THILLOT

  • Non plus l’espace mais le temps… un temps rapide, accéléré ; tous les rythmes sont inscrits dans une trépidation, une course; trouver les contrepoints à ces rythmes soutenus ; les pauses, visuelles, presque ralenties, les pauses sonores

° les branchements sont pratiquement en place… mais non placés ! les lieux n’ayant pas tous été « accordés » (dans tous les sens du terme) aux acteurs –

néanmoins :

  • le lien est fait entre l’exposition de M. Joseph (Ventron) et l’atelier théâtre « la lessive » avec pour vecteur : la flèche du temps : ici et maintenant autre rapport au linge ; temps vacants… nouvelle femme et donc nouvel homme
  • un artiste africain en résidence au collège y produit des batiks ; inscription sur bannière… autre nature,…autre représentation
  • les deux chorales, voisines, menées par Frederiksen (conseiller pédagogique) pour un travail de création (gymnase, rapport avec le club aérobic, rapidité du mouvement muet qui prend la place de…)
  • la prof de musique du collège met en rapport les chœurs « humains » (V. Decombis) et le bruit des métiers
  • l’association de commerçants travaille sur les vitrines (lecture rapide depuis la nationale ; qu’est ce qu’on comprend à la sortie du Thillot : autre message)
  • l’école (des « forts ») : groupe théâtre plus institutrice ; petits groupes « initiateurs » des parcours
  • l’association des jeunes (entre les tags et la rédaction « in vivo » de ce qui se passe pour la préparation : un journal –interview, photos…
  • l’harmonie municipale (Jacques Tisserand) pour le défilé-bannières
  • l’entreprise de la Mouline a été visitée avec sa direction qui est d’accord pour continuer avec nous (portes ouvertes le jour de la fête)
  • les associations sportives (marcheurs ; club vosgien, relais d’information rapide, au « pas de course » pendant et avant la fête) : communication en « temps réel » : des messages sont inventés au fur et à mesure et circulent dans les quatre espaces à la fois…
  • pour la première semaine de Février, il serait donc souhaitable que Brigitte Herbertz, relais sur le Thillot organise les rendez-vous suivants

° mettre un groupe de travail sur pied (directeur plus certains chefs d’atelier) dans l’entreprise de la mouline, pour inventer avec eux le parcours guidé 

° faire une réunion de tous les commerçants, un soir, pour monter avec eux, sur mesure, leur implication au niveau des vitrines

° revoir un ou deux membres de l’association des « jeunes » pour savoir comment élaborer un premier canevas d’interview, rencontre, prise de photo – photo-montage,

° déjeuner avec M. Cerise pour lui dire où nous en sommes, et entendre ses demandes

° dîner (ou goûter) avec M. Decombis pour connaître l’avancée de la ré-écriture de son texte…

° rencontrer les responsables de l’association très dynamique du 3é âge et certains représentants de leurs ateliers pour savoir quoi leur proposer comme inscription visuelle, graphique pour la fête (ou costumes)

° informer Nicolas Petit de notre présence afin qu’il puisse se rendre disponible, à temps

PLANCHER BAS

  • « nouvelles pistes de lancement » !

                         à partir des deux architectures résolument modernes (école maternelle, salle des fêtes)

° pourraient s’engouffrer dans ce site toutes les propositions les plus innovantes – à tous niveaux –  à partir des partenaires repérés connu très moteurs,

  • groupe théâtre constitué par l’institutrice et des élèves
  • les classes maternelles (directeur d’école et institutrices) qui ont commencé à faire des propositions de jeux géants…vont continuer
  • le club théâtre amateur qui veut avoir un œil « critique » sur… (une des vraies fonctions du théâtre !)
  • le club théâtre (voisin – Plancher les Mines) qui va « y » réflechir
  • les auteurs-écrivains ( la liste est en possession de B. Herbertz)
  • une ou deux conteuses (qui doit venir sur le site – l’église ? –
  • « mettre en scène » dans un défilé (troisième type) les nouvelles fibres, nouveaux matériaux inventés dans le parc (ce peut être une immense corde à linge qui passe sans interruption d’une coulisse à l’autre à des rythmes différents, avec un commentateur-présentateur qui nomme les qualités réelles ou imaginaires des draps, serviettes, mouchoirs qui « défilent » derrière lui. La corde à linge semble ne devoir jamais avoir de fin (travail d’écriture et de scénographie à fonctionner avec le club théâtre et les entreprises –contact avec M. de Sèze)
  • Défilé accompagné, suivi, repris par l’accordéon très actuel, improvisateur de Pascal Contet –
  • un éventuel concert (pensé à l’intérieur et à l’extérieur) mêlant lumière, texte et son, de Christian Descamps (que j’ai rencontré) dont la générosité et l’implication réelle sur le territoire semblent être des atouts très favorables pour propulser le site vers d’autre types de représentations.
  • Dominique Tissinier a déjà noté les contacts à reprendre ; néanmoins, je souhaiterais que s’y ajoutent…

         ° la visite de l’entreprise Quibrosse avec M. le maire ; l’entreprise Ballet

        ° si le comité syndical est d’accord (ce que j’estimerais assez souhaitable) sur la prestation de M. Descamps ; il faudrait affiner le contenu, revoir la fonction de la lumière et la proposition financière à la baisse.

         ° Revoir l’institutrice et son groupe théâtre

         ° organiser une séance collective, avec les auteurs

         ° organiser une séance avec les théâtres amateurs pour gérer le défilé de matières

         ° rencontrer le maire de la Longine

HUSSEREN WESSERLING

– Un site global où s’est jouée la sociologie en même temps que l’économie du textile, dans une organisation particulière de l’espace ; où se joue encore mais différemment mêlé le devenir d’un musée, celui d’une entreprise et celui de jardins

  • A l’arrière du bâtiment dans cette cour fermée au dos de la façade principale du château :  l’histoire déjà prise dans le ralentissement, dans la pierre. Sculptures anthropomorphes de Jean Luc Schické ; dans un maximum d’embrasures de fenêtres : on entend les voix chuchotées en continu, par bribes, l’histoire familiale, sociale, « ingéniante » du site entier
  • dans la façade qui regarde la coulée de marches jusqu’aux jardins : des impressions – toutes celles produites maintenant, à venir – en transparence ; éclairées par derrière (autre « son et lumière ) ; ça « parle » depuis les fenêtres : et la mise en « cadre » (de fenêtres) de l’indiennage (exposition en train de se construire avec le musée et l’association des amis de Wesserling)
  • Martin et le groupe de jeunes. D’un défilé de mobylettes transformées, pour conclure le défilé, au groupe de rock en répétition ; du travail « de journaliste » sur le comment de la préparation, avec photos, mini-reportages, croquis… pour ces groupes, il nous faut multiplier les propositions jusqu’à trouver celles qui seront les plus adéquates et qui leur conviendront le mieux
  • Les agriculteurs inventeront la traduction de leurs projections rêvées d’un autre type de « ferme »
  • Les chorales et harmonies très nombreuses sont à rencontrer en deux soirs. M. Barthod serait le bienvenu à la séance « harmonie » ; Mme Marie Noel Suply à celle des chorales… si ces deux personnes ne peuvent « sortir » de leur département – ce qui serait dommage – il nous faudrait réflechir à une autre articulation judicieuse sur leur propre territoire
  • Des jeunes encadrés par un forestier M. Gibaud, ont fabriqué de nouveaux sapins (outils, arcs lumineux…) : Yannick et Anne (équipe du Parc) intéressé par les jeux pourraient peut-être s’investir dans tout ce qui pousse dans le Par cet écrire au pied de l’arbre réel ou imaginé, ce que à sa naissance, ce végétal voyait (autre manière de dire son identité et l’identité du site), dans un parcours à la fois naturaliste et provocateur d’imagination (peut-être même les jeunes pourraient-ils lire ces commentaires à de petits groupes de promeneurs)
  • Christian Schwoerer ayant fait un point avec moi avant mon départ, il ne reste que le rendez-vous avec l’entreprise Boussac à négocier, sans froisser quiconque
  • N’ayant pas toutes les feuilles de présence des réunions collectives, il se peut que des oublis se soient glissés… je les réparerais dès que possible…
  • Concernant les scolaires, les bannières (« couvertures végétales ou manteaux de verdure », manteaux et couvertures étant des supports tangibles) il n’y a donc plus nécessité de donner des morceaux de toiles qui bloquent le processus imaginaire. La fabrication de ces objets singuliers que seront ces nouvelles visions de la relation au Parc semble rencontrer, de la part des instituteurs et conseillers pédagogiques, une réelle adhésion
  • Il semble également que les adultes (maires et conseillers municipaux, collectif, associations…) se soient lancés, eux aussi dans ces fabrications
  • Il serait souhaitable que la communication se fasse à partir d’une technique repérée en entreprise. Impressions. En plusieurs passages. Le format serait le même que celui des bannières (un mètre sur un mètre), et annoncerait entre avril et juin :
  • premier passage : fil…
  • deuxième passage : filons…
  • troisième passage : filons au bal
  • quatrième passage : filons aux ballons… !
  • Les jeunes (en associations, en chantier ou en groupes relayés par des éducateurs animateurs) ainsi qu’Isablle Groubatch (emploi jeune au Parc) rendraient compte sur chaque site des évolutions, des interrogations, des solutions trouvées, des implications, des rêves réalisables ou non… y compris des leurs… journal de bord à plusieurs entrées dont les moments les plus forts, les plus esthétiquement aboutis (croquis, photos, interviews) serait mis en page et diffusé tout au long du mois de juin ainsi que le jour de la fête. Alex Dufoulon (autre emploi jeune) serait indispensable pour suivre ces groupes et aider à la mise en place de solutions techniques (son, éclairages…) concernant les manifestations « spectaculaires »
  • Il ne semble pas judicieux (et surtout beaucoup trop tard) pour re-solliciter un metteur en scène de théâtre qui dirigerait les « théâtres amateurs ». Les familles sont trop définies et peut-être trop rivales… avant de lancer quelque projet « global » il faudra sans doute un maximum de patiente concertation, de définition à la fois souple et censé pour que les hommes et femmes de théâtre se reconnaissent dans « leur » création… mais le développement culturel a 10 ans devant lui ! n’essayons pas de brûler les étapes, de faire rentrer à tout prix dans ces manifestations ceux qui ne sont pas prêts, ceux qui ne savent encore quoi dire ou pourquoi le dire… laissons le temps aider un mûrissement
  • Par ailleurs je souhaiterais que tous les artistes ou partenaires rencontrés aient une information personnalisée du déroulement des opérations avec explication sur leur présence différée… afin que les liens souvent très forts entre eux et nous ne se déchirent pas, faute de communication et d’un manque de délicatesse
  • Toutes les propositions des artistes ont été faxées au Parc (les chiffres y figurent donc) mais je pense qu’avant de faire une proposition de budget, il faut réinterroger les artistes sus nommés afin de trouver la juste place et le juste prix
  • Ceci est un premier état des lieux : c’est là que la création va réellement commencer : il me faudra revenir vite (la quatrième semaine de février) pour que chacun sache la profondeur et la qualité de son investissement

 


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