« Observatoire de l’Inacceptable »

Que serait un observatoire de l’Inacceptable ?

DCF 1.0

Qu’est-ce que l’observatoire de l’Inacceptable ?

L’Observatoire reposerait sur les valeurs fondamentales du respect de la personne humaine…

Pourront donc être observés les manquements inacceptables à la personne humaine tels que les stipulent les déclarations suivantes :

Déclaration des droits de l’homme et du citoyen 1789 et 1948

Les Constitutions de la république française

Constitution européenne

Déclaration des droits de l’enfant

Déclaration des droits de la femme

Ce serait une haute tour de Vigilance de :

L’esclavage moderne – la servitude – l’assujettissement – la dictature – la torture – la guerre – l’oppression – la tyrannie – le génocide – de toutes sortes de conditions considérées comme inacceptables…

Sa mise en place prendrait appui sur l’Histoire du XX ème siècle et ses catastrophes, mais aussi, et comme nous l’indiquons plus haut, sur les déclarations des Droits de l’Homme, … et des Traités Internationaux…,

Où ?  sur cet espace là du territoire (l’ancienne gare de Bobigny – ou autre lieu) : où, il serait question de mettre en place un « espace d’observation» à l’intérieur duquel un groupe de personnes, munis d’une échelle d’Acceptabilité ou « d’Inacceptabilité » (à définir), élaborera ce qui, là, maintenant, tout de suite, semble Inacceptable.

La création de cet Observatoire participerait d’une autre manière à faire en sorte que des yeux toujours plus nombreux, s’ouvrent sur le monde, et deviennent plus attentif à ce qui s’y passe (ex : les enfants – actuellement – soldats en Afrique, le génocide  – en cours – au Darfour, la guerre – qui fait rage – en Irak, la peine de mort – dans les pays où elle existe encore –  etc…).

Quels outils ? Quelles productions ?  

Un des outils pourrait être : la mise en place d’un site Internet qui donnerait à lire, entendre et voir – hélas – les multiples observations de l’inacceptable saisies par les guetteurs, devenant ainsi nos fameux « naviguetteurs »….

Lire : des textes qui seraient mis en ligne, rédigés ou non par les « naviguetteurs » de cet Observatoire suite aux observations fournies par les guetteurs (citoyens de la Seine St Denis mais aussi du monde)…

Entendre : les voix du refus de l’inacceptable, à partir de textes littéraires ou non , textes qui seraient lus par des comédiens, enregistrés et diffusés par le canal du site Internet pouvant par ailleurs être, tout comme les textes ou les images : téléchargés…

Voir : des productions, créations (traductions artistiques sous forme de spectacles vivants) générées à partir des observations réalisées, et qui seraient produites directement à partir du site de l’ancienne gare ou à partir d’un autre lieu dans la ville en utilisant les éléments architecturaux ; (mais aussi à partir des différentes architectures du territoire de la Seine St Denis liées aux catastrophes arrivées pendant le XX ème siècle : Fort de Romainville, la Cité de la Muette, le Quai aux bestiaux etc…), productions artistiques qui par ailleurs pourraient être diffusées dans d’autres architectures à la fois sur le territoire national ou international

Quels partenaires ?

Le premier partenaire serait la ville de Bobigny, puisque cette création serait de son initiative, en partenariat avec la Compagnie de la Pierre Noire, pourrait ensuite se greffer, plus que des institutions, un groupe de personnes reconnus pour leurs qualités humaines, intellectuelles et morales… (tout ceci fixé par une charte d’indépendance… à définir)

Pourraient être partenaires, également, d’autres observatoires actuellement existants tels que celui des prisons, des inégalités, des discriminations, de l’environnement et du développement durable, de l’immigration, etc….

 Que fait-on sur le site ?

Possible utilisation d’une partie de l’ancienne gare de Bobigny – ou du rez-de-chaussée uniquement – et, ou plus le premier étage (à définir par rapport aux besoins générés par cet Observatoire) lorsqu’elle celle-ci sera restaurée… ou encore utilisation possible de l’ancienne gare de marchandises lorsque celle-ci sera aménagée. Ou bien encore un autre lieu dans la ville pouvant servir à abriter l’équipe de « naviguetteurs », devenant lieu de rencontre entre les différents intervenants, aussi éventuellement de présentation des traductions artistiques qui pourront être réalisées à partir des résultats des observations réalisées par les « guetteurs »… c’est là que s’élaborerait la pertinence de chaque acte artistique à poser… 

Quel public ?

Pour tous les publics de la scène locale à l’internationale…

Mais ce seraient les citoyens de la Seine Saint Denis qui deviendraient à la fois des « guetteurs » depuis cette « Haute Tour de la vigilance » que serait l’Observatoire de l’Inacceptable ; et des « naviguetteurs », depuis la toile, Internet, en vue de créer à partir d’un autre type de site, des réseaux… d’autres catégories de Résistance.

Et ce pour le monde entier à travers la mise en place de ce site Internet qui rendrait compte à la fois des observations réalisées par le groupe de l’observatoire, mais aussi des productions artistiques, traductions de ces observations.

Quelle charte donner à cet Observatoire ? 

L’indépendance du comité d’élaboration de cet Observatoire de l’Inacceptable devra être inventée par la mise en place d’une charte clairement établie par les organismes initiateurs de cet Observatoire…

Compagnie de la Pierre Noire

Le 27 février 2007

Proposition de la mise en place de l’Observatoire à partir de l’Illustration

Le quartier du « Pont de Pierre » semble posséder, receler, le plus riche patrimoine architectural qui va structurer ultérieurement la ville de Bobigny.

A partir des années vingt, suite à la construction de la gare de Bobigny sur la petite ceinture, un industriel du monde de l’information dans les années trente, décide de construire pas très loin de cette gare (facilité d’acheminement par le rail des matériaux de construction et par la suite des matériaux de fabrication du journal) son imprimerie qu’il va vouloir la plus grande et la plus moderne en Europe, à l’image de son journal « l’Illustration », crée en 1843…titre qui sera interdit à la Libération pour fait de collaboration avec les allemands… actuellement les locaux appartiennent à l’Université Paris XIII…


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